Entrepreneuriat des jeunes et femmes: attentes croisées des acteurs

Gouvernance économique
vendredi, 14 juin 2019 17:04
Entrepreneuriat des jeunes et femmes: attentes croisées des acteurs

(Togo First) - Environ 70% de la population togolaise ont moins de 35 ans. Cette population essentiellement jeune tente courageusement de prendre son destin en main, en s’appuyant sur un environnement des affaires en constante amélioration.

A la faveur du forum économique Togo-UE qui se poursuit et s’achève ce vendredi 14 juin, pouvoirs publics, représentants de dispositifs d’accompagnement, entrepreneurs et représentants du système des Nations Unies se sont réunis autour d’un panel dédié à la question.

Dans son intervention, Damien Mama, représentant du Système des Nations Unies au Togo a relevé que près de 40 000 jeunes sont déversés chaque année sur le marché. « L’Etat ne peut faire face, seul à la problématique de l’emploi des jeunes et femmes », a-t-il relevé.

Intervenant en tant que ministre en charge de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Victoire Tomegah-Dogbe a rappelé les programmes, les projets et mécanismes mis en place par l’Etat pour accompagner les jeunes. FAIEJ, PAEIJ-SP, l’ANPGF,  le FNFI, etc. Elle a surtout mis l’accent sur la mesure présidentielle de 20% de part de marchés publics attribuée aux jeunes et femmes entrepreneurs depuis 2018, portée à 25% depuis avril 2019. Elle a de ce fait convié les jeunes à se saisir des opportunités que l’Etat offre.

Yves Badohoun, Vice-président du Patronat togolais, a dans la même lignée, insisté sur le sens de l’entrepreneuriat des jeunes. « On peut mettre en place les meilleurs dispositifs mais si les jeunes ne sont pas programmés pour se prendre en charge, il n’y aura aucune évolution sur la question », a-t-il précisé.

Edem Bessanh, success story de l’entrepreneuriat togolais, a salué les dispositifs mis en place. Il a également sollicité des garanties de l’Etat, au nom des jeunes entrepreneurs de référence, Komi Dovi Koudou de Natuthé Kinkeliba, Ismaël Tanko de Tanko Timati et bien d’autres, pour leur permettre de décrocher des financements nécessaires à leur industrialisation et à leur croissance. De même, il souhaiterait disposer d’un site pour installer son unité industrielle de production, dans les agropoles dont celle de Kara est la phase pilote.

Séna Akoda

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